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Il y a cent soixante ans, Dostoïevski racontait cette histoire extraordinaire.

Dans un passage de Saint-Pétersbourg, un fonctionnaire de l’Empire se fait avaler par un crocodile.

Depuis le ventre de ce nouveau Léviathan, il imagine, entre délire et fantasmagorie, une nouvelle société — la nôtre  ?

Pour Noël, le Grand Continent vous offre la lecture de ce délicieux petit conte injustement trop méconnu en France.

La prophétie et l’apocalypse sont des genres littéraires anciens, éprouvés, souvent assez risqués.

Le conseiller du Vatican pour l’IA Paolo Benanti a lu pour nous le dernier texte de Peter Thiel.

Le fondateur de Palantir y parle d’Antéchrist, d’Armageddon, de Francis Bacon et du manga One Piece — mais il décrit en négatif son programme violent de prise de contrôle de toutes les structures du pouvoir.

L’Avent de l’interrègne 8/9.

Prononcé lors du premier congrès international des écrivains pour la défense de la culture, ce discours est l’une des pièces maîtresses de l’œuvre de l’un des plus grands dramaturges et poètes du XXe siècle.

Il se pose — et il nous pose — toujours la même question.

«  L’indignation existe, l’adversaire est désigné. Mais comment le vaincre  ?  »

Alors que le mouvement trumpiste se fracture sous l’effet de clivages de plus en plus radicaux — une frange pour laquelle l’antisémitisme est un levier de conquête du pouvoir s’y imposant —, le vice-président américain cherche à trouver un équilibre.

Mais sur quelles bases est-il possible de réunir des partisans d’Hitler avec les héritiers de Reagan  ?

Nous le traduisons.

Le fondateur de Blackwater veut remettre à l’ordre du jour le colonialisme et les corsaires — mais avec des vraies armes, des drones, de l’IA.

Présent en Afghanistan — où il voulait un «  vice-roi  » qui réponde directement au président des États-Unis — en Ukraine, en Libye, en République démocratique du Congo, en Équateur et au Venezuela, Erik Prince est beaucoup plus que le Prigojine de Trump.

Son dispositif est central dans la stratégie de renversement impérial à Washington. Il est urgent de le connaître.

L’Avent de l’interrègne 7/9.

«  Nous reconstruirons tout ce que la guerre a détruit, peut-être sur des bases plus solides et de façon plus durable qu’auparavant.  »

En 1915, dans un essai lumineux, écrit avec force «  contre son propre pessimisme  », Sigmund Freud offre un viatique contre le sentiment de la perte et du vertige.

Un texte introduit et commenté par Élisabeth Roudinesco qu’il est urgent de relire alors que notre Annus Monstruosus touche à sa fin.